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Frédéric Martin a remis le couvert à partir du 18 novembre dernier. Un arrêt que tout le monde pensait définitif, même lui. Après l'échec de Malezendou, l'ex-nouvelle émission qui dura le temps de quelques numéros, LMDMF avait fait un bref retour plusieurs semaines. Puis s'était arrêtée en décembre 2001. Surprise, un peyu moins d'un an après, retour surprise à l'antenne de Frédéric Martin, accompagné de toute son équipe !

 

Pourquoi être revenu ?

Pour le plaisir, j'avais envie de reprendre l'émission. Quand je passais à la radio faire un petit coucou, on me demandait à chaque fois quand je voulais reprendre quelque chose. A partir du moment où j'ai accepté de revenir, ce fut le branle-bas de combat. L'éxécutif de la radio s'est réuni et j'ai reçu carte blanche.

Tu savais déjà que tu repartirais avec l'équipe ?

Non, je n'avais pas encore demandé aux autres. Mais ils ont accepté sans problèmes. Tout le monde est heureux de reprendre. Ces mecs là, c'est un peu une Star Academy, c'est des X-men dans la vie, ils ont chacun leurs pouvoirs. Et j'adore ça. Nous sommes une bande d'amis, des amis qui vont même en vacances ensemble.

Une bande de potes en somme...

Oui, c'est ça. Je les adore. Individuellement, ce sont les personnes les plus gentilles du monde. Et on a plus de maturité pour aborder cette reprise.

Et ça repart sur de nouvelles bases ?

En fait, la grosse différence, c'est que là, tout le monde sait où on va. Je fais l'écriture avec Jean-Mathieu (Léon-Tom Cruise), car Guillaume Denis n'est pas là pour l'instant. Et il a un boulot de son coté. La radio me laisse carte blanche mais je veux sortir du coté artisanal du début, le potache ça va un temps mais il faut évoluer. Ils ont déjà fait d'énormes progrès, maintenant, ils chantent tous dans le rythme et presque juste. Je leur demande aussi de prendre des cours de théâtre.

A la fin, j'en avais marre de Niluje. Les auditeurs l'aiment bien mais c'est moins intéressant à faire à la longue.

Il y avait quand même déjà eu un retour...

Dans la version bis, le but était qu'ils prennent la suite. Mais ce qui n'a pas marché, c'est l'absence des personnages récurrents. Les auditeurs veulent retrouver les figures connues.

Pendant cette trève, tu as fait quoi d'autres ?

J'ai refait des stages de comédiens, j'ai bossé avec Karl Zéro. Au début, il me proposait de faire le Journal des Bonnes Nouvelles mais je ne sentais pas le concept, il m'a donc intégré au Vrai Journal. Ca se passe bien. Pendant un temps, j'écrivais des scénarios pour l'émission puis ça a été repris par Albert Algoud.

Et autrement ?

J'ai bossé sur Un gars / Une fille, Caméra Café ou le Burger Quizz par exemple. J'ai essayé de rentrer à Comédie. Ils m'ont refusé au prétexte que j'étais "trop connu" !

C'était une sorte de pause après trois ans de folie ?

Oui. A la fin, j'en avait marre de faire Niluje par exemple. Les auditeurs l'aiment bien mais c'est moins intéressant à faire à la longue. Depuis que j'ai repris l'écriture avec Jean-Mathieu, c'est plus structuré. Il y a une sorte d'obstination chez lui que j'aime beaucoup.
Et concrètement, je travaille pour une station de radio qui veut récupérer des auditeurs. Ce n'est plus l'époque où on ne savait pas gérer, où on faisait la teuf tous les soirs. Mais il fallait le vivre ça aussi.

La reprise va s'accompagner de Réservoir ?

Sûrement. Et peut-être plus fréquemment. Mais cette fois, les gens seront assis. Ce ne sera plus la foire aux bestiaux qui nuit à l'émission et à la compréhension. On ne peut pas bien jouer quand il y a du monde dans cet état là. Dans l'idée, j'aimerais faire une émission de type culturelle avec chacun ses rubriques et ses sketchs. Je veux entendre les gens rire et plus seulement crier dans tous les sens.
Avant, les émission destinées à être en live était faites à l'arrache. Cette fois, il faudra une écriture spécifique. J'aimerais bien intégrer Guillaume sur ce projet là.

Et l'épisode Malezendou ?

Je me suis emporté sur le nombre de gens. Mais c'est un bon concept.

Il y a d'autres projets en perspective ?

J'ai trois concept télé dans les cartons et un dessin animé également qui se monte petit à petit. Mais c'est toujours difficile d'arriver dans une boîte de production et de parler humour à des gens qui te parlent fric.
Et quand le succès arrive, tout le monde veut te faire rentrer dans sa boîte à chaussures. J'ai pas forcement la bonne pointure et ça pue de temps en temps dans les boîtes à chaussures.