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Le coup de génie, ce qui a permit un palier supplémentaire, c'est l'instauration d'émissions régulières en direct, en public, et hors de la radio. Une histoire s'est alors nouée avec Le Réservoir, un bar des environs.

 

 

Le 15 du mois de novembre 1999. Un souvenir marquant pour l'équipe, ils se produisent pour la première fois sur scène. Les chiffres qui circulent sont de l'ordre de 600 personnes présentes devant la salle qui peut en contenir à peine le tiers. Un succès auquel ils ne s'attendaient pas du tout. C'est la première représentation "live" de la vingtaine qui se sont succédés pendant trois ans et demi, à raison d'un tout les mois pendant les périodes fastes.
[ Ecoutez le premier live en rubrique Univers ]

Ces représentations, c'est avant tout une scène en public et la rencontre des auditeurs, ces mystérieux gens qui leur trouvent un intérêt. Dans la salle, les blouses blanches, gants Mapa, et autres déguisements sont de sortie. Une déferlement de jeunesse délirante dans la salle du quartier Bastille. Au fur et à mesure, les rendez-vous sont pris. Une représentation mensuelle attendue avec impatience.

Dès que les places (gratuites) sont en distribution, c'est la ruée. Parfois même en une demi-journée.
Pour la toute dernière émission à la Cigale, entre 1500 et 1800 places ont été distribuées dans les Virgin à
leur ouverture. Toutes envolées en un peu plus de cinq minutes. Assez rare pour être signalés.




Avant justement d'en arriver à la Cigale, d'autres lieux sont évoqués pour produire l'émission en public. L'Olympia, dans les rêves les plus fous, le Cirque d'Hiver avant que Bouglione ne se raidissent devant la probable ménagerie qui n'aurait pas manqué de débarquer dans le lieu, etc. Finalement, Le Réservoir, Le Trabendo et surtout la Cigale seront utilisés. Respectivement environ 300, 800 et 1500 places.
Cette année, la Patinoire de l'Hotel de Ville était visée par Fred Martin et son équipe. Peine perdue, la radio n'aurait pas assuré jusqu'au bout...

Bouglione a peut être eu raison de se méfier. Accueuillir un live, c'est accueillir un public jeune, de lycéens, d'étudiants, de groupes d'amis qui braillent à qui mieux-mieux les répliques connues, en lancant de temps à autre un kiwi ou brandissant un gant Mapa. LMDMF est à même de mesurer l'impact de son succès et du mouvement de fan qu'il engendre. Parfois à en faire peur.
En live, rien n'est pareil. Costumés, les membres font le spectacle. Bas résilles, t-shirt personnalisé, cape de super-héros, chemise hawaïenne, c'est Mardi Gras chaque mois. Début juillet 2000, dans la salle du Trabendo, le public et LMDMF fêtait le congé estival de l'émission. A l'entrée, distribution de gants Mapa en plumes de dindons pour les premiers arrivés. Une émission de folie, un public complètement acquis. Et en final, de véritables dindons amenés sur scène !

Un live n'est pas forcement une bonne émission, bordélique à bien des égards. Fred Martin voulait d'ailleurs réduire le nombre de personnes dans la salle. Pas injustifié quand l'entassement du public produisait une sorte de grosse foire à bestiaux au Réservoir. Le public chahuteur n'était pas là non plus pour aider à la compréhension de l'histoire.

Guillaume Denis s'en est lui même aperçu lors du premier live auquel il n'a pas participé : "très dur de suivre le fil de l'histoire quand tu ne connais rien du script". Et pourtant des personnes comme ça, il y en avait 300 chaque mois...

 

 

 




Le premier live, anecdote très marquante pour Guillaume Denis et Monsieur Meuble.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les fans des lives font parfois peur à Guillaume Denis.